En 2016, la ville a procédé à l’installation d’un rucher de 6 ruches sur le toit de l’espace culturel Saint-Exupéry.
La ville a passé une convention renouvelable avec une association d’apiculture : l’ADAP (Association pour la Défense de l’Apiculture Provençale).
Ce sont les enfants de la ville qui ont peint les ruches : centre de loisirs et écoles.
Des visites du rucher, assorties de conférences, sont proposées au public lors de la semaine européenne du développement durable organisée à Marignane la première semaine de juin.
Ces ruches témoignent d’une politique de protection de la biodiversité sur le territoire de la commune avec la gestion des espaces verts municipaux sans produit chimique phytosanitaire (un des critères d’attribution de la 3ème fleur pour la ville) et permettent aussi la sensibilisation des particuliers sur ces sujets.
Les classes de la ville et le centre de loisirs, bénéficiant des interventions du guide-nature municipal, cultivent elles-mêmes des plantes mellifères dans leurs potagers bios pour nourrir les insectes en général et les abeilles en particulier.
Depuis 3 ans, la récolte de miel est en moyenne de 5k g pour les 6 ruches, ce qui est peu au regard d’une production maximale. En effet, le frelon asiatique exerce une pression de destruction constante sur les abeilles.
La production est par contre constante, car les abeilles peuvent se nourrir et boire toute l’année. Les villes en zéro phyto ainsi que les nombreuses plantes fleuries des administrés permettent le maintien de ces insectes.
Par contraste, à la campagne, les abeilles sont tuées par les traitements phytosanitaires et la sècheresse (manque de fleurs et manque de flaques d’eau).
Vive les abeilles des villes !!
